[INS/MV] Campagne (P.1) - La pendule de Jean-Pierre Foucault

"Eh ben c'était bien la peine de se casser le cul à leur courir après" pesta Orchus, "Je propose qu'on s'arrache rapidement avant que Lolo décide de mettre fin à la trêve et de nous transformer en shish kebab avec sa grosse épée."

Après la scène, voyant les enfants prostrés par terre, je m'avance vers Laurent (en vérité je fais juste deux tout petits pas pour le principe, pas plus).
- Archange, notre mission est terminée. Je ne vais pas offrir des âmes innocentes à vos légions, le mieux est de te laisser faire le nécessaire pour préserver le Grand Jeu. Contrairement à nous, tu as certainement le pouvoir de faire oublier à ces morveux ce qu'ils viennent de vivre.
Je tourne les talons et me dirige vers l'escalier.
- A dans 33 ans peut-être...

En voyant son collègue se diriger vers l'archange pour discuter le bout de gras, Timothé décide de decamper le plus vite possible sans essayer d'entendre quoi que ce soit. Pas question de plonger à cause d'un camarade suicidaire.

Vos talkie-walkies se remettent à fonctionner, et tout le monde dans la salle entend la voix de Monique en train de hurler : "Alors, merde ! Où vous êtes ? Mais répondez, quoi !!?"

Laurent fait un signe de la main, et quelques anges rengainent leur épée avant de s'approcher doucement des enfants, qui se laissent docilement prendre par la main, et s'endorment, un par un. Les anges les soulèvent délicatement dans leurs bras.

Quand Orchus (et Leystat ? si j'ai bien compris) tentent de décamper vers l'escalier, la double porte en argent se referme d'un coup sec en résonnant dans l'immense pièce. Moue désapprobatrice de l'archange, qui lève les yeux aux ciel (oui, bon, il y est déjà, mais les réflexes ont la vie dure).

Il descend la volée de marche tranquillement puis se plante en face de Growl. "Je me serais fait un plaisir de m'occuper de vous moi-même. Hélas, il semble que Baal et moi ayons conclu un accord de non-agression le temps que
ce problème soit réglé. Mais nous nous reverrons. La sortie est par là…"


Un Ange vous mène dans une cage d'ascenseur métallisée dans laquelle il n'y a que deux boutons et une serrure. Il y met la clé, tourne. Il y a un petit clic. Il appuie ensuite sur le bouton du bas et leur fait un petit signe d'adieu. L'ascenseur descend pendant à peine 10 secondes puis s'ouvre… Sur le rez-de-chaussée de la Bibliothèque Nationale.

[Bravo pour la réussite de cette mini-campagne, qui nous a occupés toute l'année scolaire mine de rien !! Vous gagnez tous 5 PA, 2PP et le Grade 1 (voir les règles pour le pouvoir de grade) Je vous encourage à refaire le bilan des points que vous avez gagnés, j'ai peut-être oublié de mettre à jour certaines feuilles de perso.

Voulez-vous jouer l'épilogue (pas très long mais qui pourrait être amusant - surtout de voir la version des faits que vous allez donner, et les conséquences dans l'avenir immédiat pour certains PNJs rencontrés) ? Ou bien préférez-vous un résumé ?

François a écrit:

[Bravo pour la réussite de cette mini-campagne, qui nous a occupés toute l'année scolaire mine de rien !!

Merci à toi et aux autres joueurs. C'est pas évident de garder un groupe plusieurs mois pour jouer par forum.

Citation :

Voulez-vous jouer l'épilogue (pas très long mais qui pourrait être amusant - surtout de voir la version des faits que vous allez donner, et les conséquences dans l'avenir immédiat pour certains PNJs rencontrés) ?

Pour moi c'est six cent soixante-six fois oui !

Merci pour la campagne!
Je suis également chaud pour l'épilogue!

+1

Go pour Al-ber

Bon ben je me lance...
- Ashamiel et Leviathan ont enlevé des gamins ; j'imagine que c'étaient des clés pour accéder à l'escalier vers le paradis. On leur a filé le train en dégommant quelques sbires qui étaient là plus pour nous ralentir qu'autre chose, jusqu'au dernier étage. Là-haut, comme Dieu avait l'air disposé à rencontrer Ashamiel, Leviathan l'a chopé et balancé dans les... les quoi déjà ? Les marches intermédiaires ? Les limbes ? Bref, on est peinard pour 33 ans. Après quoi Leviathan s'est fait trucider sans résistance par Laurent ; je me demande ce qu'il avait vraiment en tête et pourquoi... la vengeance est un plat qui se mange froid, mais si c'est pour caner derrière... puis on a laissé les emplumés se démerder avec les enfants, et nous revoilà.

Comme d'habitude pour Timothé, tout commerce fermé est un hôtel improvisé. Ce soir c'est toyruss !

Pour ma part, je vais passer chez moi me changer, et direction le Black Dog histoire d'entendre du bon son.

Jacques rentre chez lui et se repose. Le lendemain il est au rendez-vous.

Après s'être foutu des baffes pour revenir à lui, Cékahtr va méditer en allant bricoler un quelconque truc destiné à rouler vite et finir mal.

Je vais faire comme mes petits camarades et regagner mes pénates. Si besoins, je passerai la nuit dans mon cercueil tapissé de velours.

Vous passez donc la nuit bien "sagement" et récupérez 1d6 PV et 1d6 PP [ce qui n'a pas trop d'importance pour l'épilogue, notez bien]

Paris, le 31 Mars 1995, aux alentours de 8 heures du matin.

Gare de Lyon.

Vous retrouvez Monique à sa place habituelle, au Train Bleu. Une femme ordinaire, habillée de manière ordinaire, dans une journée… ordinaire.

Cependant, en vous asseyant sur les banquettes et fauteuils autour de la table, vous échangez un regard qui en dit long *on est passés pas loin de la catastrophe*.

"Bonjour Messieurs. Tout d'abord, et avant d'en dire plus, veuillez signer ceci." Et elle vous tend d'autorité à chacun un formulaire de plusieurs pages, recto-verso, imprimé en petits caractères mais avec un titre évocateur : Accord de confidentialité et de non-divulgation.

Al-Bere, en démon d'Andromalius perfectionniste, se saisi des documents et en entame la lecture détaillée.

De quoi ca parle-t-il donc?

"Depuis quand on NOUS demande de signer des contrats ?" demanda Timothé tout en commençant à dessiner un penis sur l'encart signature. "C'est pas comme si on était soumis aux lois juridiques ou qu'on avait une âme à damner. " ajouta-t-il avec un sourire.

Puisqu'Albert va passer le document au laser, j'ai largement le temps de voir en lecture diagonale de quoi ça parle.
J'imagine qu'on doit s'engager à ne rien dire ce qui s'est passé à la BNF et de tout ce qui concerne l'existence d'Ashamiel. Y a-t-il autre chose ?

Imitant Adalbert, je me plonge dans la lecture comme si c'était le contrat industriel de ma prochaine Ferrari.

"Vous voilà bien studieux et suspicieux, subitement." Sourire en coin. "Il ne s'agit, vu la teneur sensible des évènements d'hier et des derniers jours, que de s'assurer que toute cette histoire ne s'ébruitera pas. En particulier, certains verraient d'un mauvais œil une éventuelle "coopération" de fortune en Baal et Laurent. Officiellement, tout ce bordel n'a pas eu lieu. Des démons renégats ont tenté de saboter l'inauguration de la bibliothèque pour des motifs encore obscurs. Vous y avez mis un terme avec discrétion et efficacité, et sans laisser les anges s'en mêler. L'attaque de l'entrepôt est un évènement sans rapport, une attaque orchestrée par les services de Dominique contre une de nos opérations, et qui a été contrée par votre initiative musclée. Quant aux meurtres à l'épée, ils étaient le fait d'un ange de Khalid particulièrement zélé, que vous avez affronté dans les rues du nord de Paris avec l'aide d'une équipe locale d'agents démoniaques - qui ont été promus pour l'occasion.

Bref, vous êtes des héros. Contents ?"

"Oh? Vous voulez dire que tout les princes ne sont pas au courant de cette opération et qu'il ne faut surtout pas leur dire ?" Demanda Timothé tout en ajoutant les dernières finitions à son œuvre.